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Comme un chant d’espérance, de Jean d’ORMESSON

24 Déc

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« L’apparition de la pensée est à coup sûr l’événement le plus important de l’histoire de l’univers depuis sa sortie du néant. On dirait que le monde est créé pour la seconde fois. »

Jean d’Ormesson voulait écrire, comme l’a fait Flaubert avec Un coeur simple, un livre sur rien. Si l’on peut considérer l’entreprise audacieuse, voire arrogante en comparaison avec Flaubert, elle demeure intrigante. C’est bien pour cette raison que j’ai acheté ce livre et en ai commencé sa lecture.

L’approche est scientifique. Avec ses mots de profane, l’auteur tente d’expliquer l’origine du tout pour mieux cerner le rien. L’approche vire rapidement au mystique et Dieu devient le centre de l’oeuvre.

On lit sans faim en attendant la fin. La sensation de vide et donc de rien se fait très vite ressentir. L’effet est – pour cet aspect – réussi.

Cependant, certains passages dénotent maladroitement. Le style est faussement humble. La masturbation intellectuelle finit par poindre et le plaisir de lecture s’estompe assez vite.

Dommage. L’approche de Jean d’Ormesson était singulièrement différente de celle de Flaubert ; le résultat est selon moi, bien moins convaincant.

Finem Spicere,

Monsieur Touki.

 
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Publié par le 24 décembre 2016 dans Inter nos

 

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